Présentation

Toutes les occasions sont bonnes pour développer sa gamme et ainsi s’adresser à un plus grand nombre en répondant aux besoins les plus pointus avec un véhicule tout spécialement pensé. Ça peut paraître compliqué et paradoxal, pourtant c’est la philosophie des constructeurs premium allemands. En effet, quitte à occuper un marché de niche, autant explorer les moindres recoins de cette niche...

C’est donc pour cela que les nouveaux modèles fleurissent et que les appellations ne cessent de se décliner. Ainsi, chez Mercedes, la gamme “classique” utilise des lettres A, B, C, E et S. Les SUV adaptent cette nomenclature en ajoutant GL devant. Il y avait donc les GLA, GLC, GLE et GLS, il y a maintenant également un GLB.

Le GLA est une déclinaison SUV de la compacte Classe A, le GLC est une déclinaison SUV de la berline Classe C, le GLB est donc une déclinaison SUV du monospace Classe B.

Le segment des SUV ayant tellement de succès en ce moment, pourquoi se priver de la possibilité d’en proposer un de plus dans sa gamme ? D’autant que l’essai de ce GLB nous a permis de découvrir bien plus qu’un simple produit marketing, mais un véhicule véritablement abouti avec des qualités bien à lui et un positionnement vraiment malin.

Pour ceux qui ne connaitraient pas la Classe B, c’est ce qui s’apparente le plus à un monospace dans la gamme Mercedes, si on exclut la Classe V qui est un dérivé de l’utilitaire Vito.
Il fallait donc que sa déclinaison SUV en reprenne au moins quelques caractéristiques.

Visuellement, le GLB marque bien une certaine rupture avec ses frères GLA et GLC. Ces derniers adoptent un style marqué par des lignes de toit très arrondies et des hayons fuyants alors que le GLB, à la manière d’un monospace, conserve une ligne de toit rectiligne et un hayon très vertical présageant une habitabilité généreuse et un côté pratique plus développé.

Avec une longueur de 4,63 mètres, il est presque aussi long que le GLC (seulement 3 cm de moins). Son profil se caractérise par une ceinture de caisse relativement basse et donc une surface vitrée importante, gage de visibilité et de luminosité. La ligne marquant le bas des fenêtres présente une cassure au niveau de la custode, comme pour la souligner.
Il faut dire qu’elle a son importance, puisque le GLB est le seul SUV compact allemand à pouvoir proposer en option une deuxième rangée de sièges dans le coffre, pouvant ainsi offrir 7 places.

Style & design intérieur

Très “Mercedes” dans le style, le GLB profite toutefois d’une personnalité propre avec un air de baroudeur plus marqué par ses lignes qui sont moins arrondies que les GLA et GLC. En fait il est plus dans l’esprit d’un GLS. Et puis il reçoit une signature LED propre.

A bord par contre, c’est bien l’univers de la Classe B que nous retrouvons, avec plaisir d’ailleurs. Le style est caractéristique avec les bouches de ventilation rondes et la fameuse dalle numérique qui, dans cette version haut de gamme AMG, profite des deux grands écrans à la résolution toujours aussi bluffante.

Le GLB marque sa différence uniquement par un insert en aluminium face au passager évoquant la poignée de maintien des vrais tout-terrain.
La qualité perçue est vraiment haut de gamme si on exclut le plastique moins valorisant de la boîte à gants ainsi que les inserts en faux carbone qui manquent un poil de classe. Les ajustements sont parfaits et l’ergonomie du poste de pilotage vraiment agréable. D’ailleurs, la position de conduite surélevée avec une assise à 67 cm du sol permet de dominer la route de manière agréable.

L’habitacle se révèle très accueillant avec beaucoup de lumière et une impression d’espace digne d’un véhicule plus gros. La hauteur sous plafond est généreuse et la longueur aux jambes aux places arrière conviendra aux plus grands. Il faut dire que le GLB profite d’un empattement surprenant de 2,83 mètres

Véritable déménageur, le GLB peut faire varier son volume de coffre de 500 à 1680 litres. En plus, sa forme relativement cubique facilite le rangement et le chargement d’objets encombrants. Enfin, son seuil de chargement relativement bas et son très grand hayon rendent l’accès aisé.
La modularité est également soignée avec une banquette fractionnable en trois parties qui, une fois rabattue, dégage un plancher plat. Enfin, le coffre peut faire varier sa profondeur grâce à une plateforme ajustable.

Toutes ces caractéristiques, font du GLB un SUV à mi-chemin avec un monospace. En définitive, le plus “crossover” des SUV compacts Mercedes.

Moteur & Essai Routier

Sous le capot de ce GLB 200, on retrouve le désormais bien connu 4 cylindres turbo 1332 cc qui développe 163 ch et 250 Nm de couple.
Très discret dans l’habitacle, il offre ce qu’il faut de puissance et de couple pour rendre la conduite du GLB agréable et ne jamais avoir l’impression qu’il en faudrait plus. La très bonne boîte automatique à double embrayage et 7 rapports permet d’apprécier une conduite sans à-coups.

La conduite du GLB se veut plus souple que dynamique avec des suspensions relativement moelleuses qui préservent un excellent confort dans l’habitacle. Si cette souplesse induit un léger roulis, ce n’est jamais au détriment de la tenue de route qui s’avère excellente et très sécurisante. La direction offre ce qu’il faut de ressenti, et le freinage, comme d’habitude avec Mercedes, est parfaitement calibré avec un compromis idéal entre progressivité, puissance, mordant et efficacité.

Conclusion

Le GLB réalise un quasi sans faute, se rapprochant de son grand frère le GLC tout en proposant des caractéristiques différentes et en conservant un tarif plus raisonnable.

Plus

• Espace à bord
• Confort général
• Aspects pratiques

Moins

• Certains plastiques