La 288 GTO était alors la Ferrari la plus performante. Mais, en 1984, Enzo Ferrari émet le souhait que la marque développe un version encore plus sportive pour commémorer les 40 ans de Ferrari.

C'est Nicolas Materazzi qui fût nommé responsable du projet et en 1987, la F40 est présentée. Véritable voiture de course pour la route, elle ne faisait aucune concession au confort et toutes ses caractéristiques étaient entièrement dévolues à la performance et à l'efficacité.

Climatisation en option, pas de radio, vitre en plexiglas, portières nues, ainsi que l'utilisation de nouveaux matériaux peu utilisés en automobile comme le carbone et le kevlar. Les aides à la conduite sont totalement bannies permettant de limiter encore le poids et de faire de la F40 la dernière supercar brut de décoffrage. Il fallait donc savoir piloter pour en tirer la quintessence et profiter de son extraordinaire potentiel. Avec la F40, pas de direction assistée ni d'ABS et encore moins d'aides électroniques.
En 1987, ses seulement 1100 kg et son V8 3.0 biturbo de 478 ch font de la F40 la sportive la plus rapide du monde avec 324 km/h en pointe.

Les 400 exemplaires prévus à la base seront insuffisants pour combler la demande et Ferrari continuera la production jusqu'en en 1992 et atteindra finalement les 1337 unités.