Les dépassements étant assez aisés sur ce circuit, plusieurs écuries ont décidé d’en profiter pour faire des changements mécaniques et donc écoper de pénalités sur la grille.
Les qualifications ont ainsi été un peu manipulées puisque les pilotes qui se savaient pénalisés ont aidé leur coéquipier respectif à gagner du temps. À l’image de Verstappen et Leclerc qui ont offert de l’aspiration à Pérez et Sainz. Pourtant, malgré sa tentative pour aider Pérez, c’est bien Verstappen qui a réalisé le tour le plus rapide.
Au gré des pénalités, c’est donc Sainz qui a récupéré la pole position devant Pérez, Alonso, Hamilton, Russell et un surprenant Albon. Verstappen et Leclerc partaient 14 et 15ème.
Le départ est mouvementé surtout pour Hamilton qui coupe la route à Alonso. Le contact fait décoller la Mercedes et l’Anglais doit abandonner. L’Espagnol qui était bien parti passe alors de la seconde à la cinquième place.
Pour Verstappen tout se passe bien puisqu’il remonte rapidement alors que Leclerc doit s’arrêter aux stands pour dégager une écope de frein bouchée. Après une remontée fulgurante, le Hollandais se retrouve en tête dès le 12ème tour.
Au 21ème tour, c’est Pérez qui se défait de Sainz. À partir de là, les deux Red Bull s’envolent vers un beau doublé. Sainz troisième devra faire attention au retour de Russell, mais l’Anglais ne parviendra qu’à se rapprocher légèrement. Après son début de course difficile, Leclerc est revenu cinquième avec une avance confortable sur Alonso. Son équipe décide alors de changer ses pneus pour tenter de récupérer le point du meilleur tour. Le pari est risqué et il ressort en effet juste derrière Alonso. Heureusement il parvient à le doubler dans le dernier tour, mais ne réussit même pas à battre le meilleur tour de Verstappen. Un coup d’épée dans l’eau ? Pas tout à fait. Dans la précipitation, Leclerc a roulé trop vite dans les stands et écope donc de 5 secondes de pénalité lui coûtant sa cinquième place au profit d’Alonso. Encore une brillante démonstration de la triste médiocrité des stratèges Ferrari.
Red Bull écrase la concurrence, Sainz surnage, Russell reste régulier et les Alpine prennent de l’avance sur McLaren. Belle neuvième place de Gasly qui s’élançait des stands.

Top 10 final :