C’étaient donc 39 km qui attendaient les concurrents répartis en 13 spéciales de 3 km. Le samedi, 7 spéciales à la Nicolière, 4 montées et 3 descentes, et le dimanche, 3 allers-retours entre Clémencia et Camp de Masque Pavé, soit 6 spéciales.
Après le Rallye Falken du mois de juin, déjà disputé à la Nicolière, nous étions curieux de voir si nous allions assister à une copie ou bien s' il y aurait du changement dans la hiérarchie...
Une nouvelle fois, ce fut Xavier Lachkar qui ouvrit le bal des scratchs avec un meilleur temps dans la première spéciale, suivi de Duvivier et de Moullan.
Mais dès la deuxième spéciale, le Réunionnais a commencé son festival qui allait durer pendant la presque totalité du week-end. Il allait ainsi signer 8 scratchs sur 13 spéciales, laissant Duvivier et Lachkar se partager les 5 autres. 3 pour le pilote de l’Alpine et 2 pour celui de la Yaris GR.
Si Farouk Moullan semblait à l’aise partout, Duvivier a retrouvé des couleurs en fin de rallye sur les spéciales de Clémencia alors que Lachkar semblait préférer la Nicolière, signant au passage le record absolu de la montée lors de son dernier passage.
Le pilote Alpine confiera qu’il n’avait pas réussi à régler sa voiture aussi bien qu’au rallye précédent et avait dû lutter un peu plus pour en tirer les performances suffisantes afin de se hisser à sa deuxième place.
À la fin, c’est Farouk Moullan qui l’emporte au volant de sa Ford Fiesta R5 avec un peu moins de 20 secondes d’avance sur Thierry Duvivier et moins de 30 secondes sur Xavier Lachkar.
Même si ces 3 pilotes semblaient au-dessus du lot, ils n’avaient pas le droit à l’erreur car il n’y a à l’arrivée que 1min16s entre le premier et le sixième David Koenig. S’intercalent aux quatrième et cinquième places Ritesh Ramdarshan très en forme avec sa Corolla et Shayan Ramdenee revenu plus fort de son passage sur le rallye réunionnais.
Tous ont réalisé un rallye solide où la vitesse pure, mais surtout la régularité, auront été indispensables pour se hisser aux premières places.