Elle fait partie des icônes automobiles, à ranger aux côtés de Ferrari, Porsche ou Rolls Royce. Depuis ses débuts elle a toujours su innover et servir de laboratoire où les concepteurs de la marque pouvaient laisser leur ingéniosité s’exprimer. Jusqu’à la dernière génération, la Corvette a toujours été une propulsion à moteur avant. Une architecture de GT qui faisait en partie sa personnalité. Techniquement mais aussi esthétiquement, avec son long capot caractéristique et son habitacle reculé au maximum. Avec la nouvelle génération, Chevrolet rompt radicalement avec l’histoire de la Corvette. Qualifiée depuis longtemps de “Ferrari américaine”, Chevrolet a pris ce surnom au pied de la lettre et révolutionne l’architecture de sa belle. Elle devient ainsi une sportive à moteur central/arrière.

Tant mieux pour les performances, l’efficacité et le plaisir de pilotage, tant pis pour l’histoire et son style si particulier. En effet, avec le moteur déplacé derrière le poste de pilotage, le long capot disparait. La Corvette perd ainsi sa personnalité et ressemble du coup vraiment à une Ferrari.
Fort heureusement, la marque n’a pas encore fait de compromis en matière de motorisation et c’est bien un gros V8 atmosphérique de 6.2 litres qui trône ostensiblement sous la vitre du capot arrière.
Il développe 495 chevaux et 637 Nm (avec le pack performance) et devra déplacer 1530 kg. On attend toujours les chiffres réels, mais Chevrolet évoque un 0 à 100 km/h en moins de 3 secondes.

Plus “Ferrari américaine” que jamais, la Stingray coutera toujours environ deux fois moins cher que sa concurrente italienne. Un argument qui devrait lui permettre de continuer sa belle et riche histoire.