Déjà vue sur le F-150, l'appellation Raptor est une sorte de déclinaison plus extrême destinée à transformer un véhicule, utilitaire à la base, en bête de course capable de participer à une spéciale du Paris-Dakar...

Le Ranger a donc été profondément modifié pour devenir un vrai Raptor. Suffisamment profond en tout cas pour présenter de nouvelles dimensions. Le châssis et les trains roulants ont en effet été renforcés.

Le Raptor fait 4,4 cm de plus en longueur, 5,2 de plus en hauteur, mais surtout près de 17 cm de plus en largeur. Les voies ont été élargies pour une meilleure stabilité, du coup les ailes ont largement gonflé.

Les freins ont été renforcés et le Raptor dispose maintenant de 4 freins à disque, mais c'est surtout au niveau de la suspension que la différence est énorme.
Adieu les ressorts à lames, le Raptor adopte en effet 4 suspensions indépendantes avec des amortisseurs Fox à pression variable en fonction du terrain et du mode de conduite sélectionné.
Il reçoit aussi d'énormes pneus BF Goodrich développés spécialement de 838 mm de diamètres et 285 mm de large, posés sur des jantes de 17 pouces.

Ainsi paré, il peut se sortir des terrains les plus difficiles et ne craint pas de décoller ses 4 roues du sol.
Enfin, contrairement au F-150, pas de V6 de 450 chevaux, mais un tout nouveau 4 cylindres biturbodiesel développant 213 ch à 3750 tr/min et surtout un couple généreux de 500 Nm dès 1750 tr/min. Il est associé à une nouvelle boîte automatique à 10 rapports.

En fait le seul domaine dans lequel le Raptor régresse par rapport au Ranger normal, c'est sa capacité d'emport. En perdant les ressorts à lames, la capacité de chargement passe de 1050 à 620 kg et le Raptor ne peut pas tracter plus de 2,5 tonnes.