Mais cette réalité souffle le chaud et le froid. Si l’on considère que la Supra est certainement la Toyota la plus emblématique de l’histoire et une automobile entrée au panthéon mondial de la voiture de sport, alors les fans et tous ceux que s’intéresse nt à l’automobile attendaient avec impatience ce que Toyota allait bien pouvoir proposer.

Sauf qu’en fait, à défaut d’une vraie Toyota, c’est BMW qui fournit la plateforme et la mécanique issues du roadster Z4. Certes la base a largement été retravaillée par les ingénieurs nippons, mais il y a de quoi être déçu de voir l’un des moteurs les plus célèbres au monde qu’était le 6 en ligne turbo 2JZ remplacé par un bloc teuton.

Toyota se dédouane en disant que développer entièrement un nouveau moteur n’aurait pas été rentable et s’est donc tourné vers le spécialiste en matière de 6 en ligne. L’autre conséquence, c’est l’adoption de périphériques BMW. Du coup l’habitacle donne l’impression d’être assis dans un modèle du constructeur allemand. Tant pis pour la personnalité, tant mieux pour la finition.

Malgré tout, la Supra 2019 a été adaptée pour proposer un comportement sportif et une efficacité bien réels. Sa précision et le plaisir qu’elle procure à son pilote semblent respecter la tradition en y ajoutant une bonne dose de facilité.

Pour la mécanique, le 6 en ligne de 3 litres développe 340 chevaux et 500 Nm de couple. Les performances sont donc au diapason avec un 0 à 100 km/h en 4,3 secondes et 250 Km/h en pointe (bridée). Il y a fort à parier que les préparateurs vont s’en donner à cœur joie pour libérer cette mécanique et tenter d’atteindre les puissances délirantes qu’ils étaient capables de sortir du 2JZ. Il est même probable que certains soient déjà en train d’adapter