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BYD Seal Review : Chasseuse de Tesla
Présentation
Le groupe Leal, à travers sa filiale Leal Energie, est depuis août l’importateur exclusif de la marque BYD à Maurice. Une nouvelle marque automobile donc, dans le giron de Leal qui ne cesse de développer et de diversifier son portefeuille. Pendant que GWM et Haval continuent leur petit bonhomme de chemin avec des ventes en progression constante, Leal ajoute une troisième marque d’origine chinoise à son offre. Fort à propos, le choix de ces trois marques n’est pas anodin puisque chacune d’elles profite d’un positionnement bien différent des deux autres. Loin d’être concurrentes, elles sont au contraire complémentaires. Haval est ainsi spécialisé dans les SUV, GWM dans les pick-up et BYD s’appuiera sur sa gamme de véhicules électriques.
Pas forcément très connu, ce constructeur chinois est pourtant un poids lourd du secteur. La compagnie BYD créée en 1995 est, entre autres, le leader mondial des batteries lithium-ion. En 2003, elle rachète un constructeur au bord de la faillite et se lance dans l’automobile. Si ses premiers modèles, plutôt populaires, lui permettent de se faire un nom, ils ne sont ni électriques, ni technologiques. L’objectif à long terme est en fait d’associer l’automobile à son activité principale pour faire de BYD Auto une référence mondiale dans les véhicules électriques.
Très vite, le constructeur a su développer ses technologies pour les adapter à l’automobile. Fort d’une intégration verticale, BYD contrôle la majeure partie de la production des composants de ses véhicules électriques, assurant ainsi qualité et innovation constante. Malgré son manque de notoriété sous nos latitudes, la marque est pourtant depuis 2015 l’un des plus gros vendeurs de véhicules électriques au monde, ayant même devancé Tesla en 2018. Et ça, c’était avant que ses véhicules de dernière génération comme la SEAL ne soient lancés...
Les progrès réalisés par les constructeurs chinois ces 5 dernières années étant considérables, c’est donc sans à priori mais avec curiosité que j’ai abordé cet essai. Premièrement ce nom… La BYD Seal ou phoque en français… Ça sonne évidemment beaucoup mieux en anglais mais lorsqu’on découvre la voiture on comprend immédiatement le point commun. Car sans toutefois ressembler à un phoque, son style arrondi et ses lignes fluides évoquent incontestablement le petit mammifère marin, le tout étant de bénéficier d’un aérodynamisme qui permettra à l’air de “glisser” au mieux sur sa carrosserie. Vu le Cx de 0,21 l’objectif est atteint. En fait, la Seal est comme tous ces objets design iconiques : un style dicté par une fonction et le moins de fioritures possibles. En effet, quel que soit l’angle sous lequel on la regarde, rien ne vient déranger l'œil. C’est simple, sobre, suffisamment agressif, suffisamment consensuel, en un mot : efficace. Et, à coup sûr, une ligne intemporelle qui vieillira très bien. Pour signer un sans faute, un peu moins de labels sur la malle arrière serait appréciable. Car si la signification de BYD est Build Your Dreams, il n’est peut-être pas nécessaire de le rappeler ostensiblement en lettres chromées au-dessus du superbe bandeau lumineux arrière.
Pour les détails sportifs, la Seal s’appuie sur des jantes de 19 pouces qui laissent entrevoir des disques de freins perforés à l’avant, des bas de caisse travaillés et un bouclier arrière agrémenté d’un imposant extracteur d’air à priori plus esthétique que fonctionnel.
L’originalité est laissée à la signature lumineuse avec ces bandes dans le bouclier avant et ces feux arrière spectaculaires.
Bien que son profil ne le montre pas, la Seal est une berline tri-corps. Sa lunette arrière inclinée et sa malle quasi invisible auraient pourtant laissé penser à la présence d’un hayon, pourtant c’est bien un coffre séparé qu’elles dissimulent. Cette vue de côté révèle aussi des porte-à-faux très réduits et un empattement généreux confirmé par la fiche technique : 2,92 mètres !
Cette géométrie est directement liée à la technologie de la Seal. BYD a en effet créé une plateforme concentrant l'ensemble des innovations que le constructeur a développé en matière d'électrification. Elle reçoit donc une batterie dite “Blade” dont la composition et la disposition des cellules en font l’une des batterie les plus sûres au monde. Elle joue également un rôle prépondérant dans la rigidité du châssis et donc dans le comportement de la Seal. A cela s'ajoutent des blocs moteur développés par BYD afin d’optimiser le rendement et l’encombrement. Cet ensemble a donc permis de rabaisser le plancher tout en espaçant les deux essieux au maximum.
Style & design intérieur
Les bénéfices sont multiples à commencer par un habitacle très accueillant, aussi bien en longueur qu’en hauteur. La Seal parvient également à préserver un coffre de 400 litres auquel s'ajoute un petit espace de 53 litres sous le capot avant.
Que ce soit à l’avant ou à l’arrière, chaque passager est très confortablement installé. La qualité de la sellerie n’est pas non plus étrangère à cela. Le dessin et le moelleux des sièges sont des invitations à rouler loin et longtemps. La position de conduite est parfaite. La Seal est d’ailleurs étonnamment très facile et naturelle à prendre en main.
Tout comme l’extérieur, le style intérieur à l’ergonomie simple et efficace est fait de lignes fluides si on excepte l’impressionnant écran central de 15,6 pouces qui propose l’originalité de pivoter à l’horizontal ou à la verticale selon votre préférence. Intégrant l’Apple Car Play et l’Android Auto, on apprécie son interface simple et facile d’utilisation (tout le contraire de Tesla…) avec peu de menus et finalement peu de gadgets inutiles (tout le contraire de Tesla…). La seule originalité technique réside dans des bouches d’aération dont le flux d’air s’oriente via l’écran tactile. Une climatisation d’ailleurs rendue indispensable par un magnifique toit vitré panoramique qui, certes teinté, filtre la lumière mais a la fâcheuse tendance de diffuser beaucoup de chaleur dans l’habitacle. S’il n’est pas possible d’appuyer sur un bouton pour l'occulter avec un store rétractable, la Seal propose dans une housse un rideau à installer. En fait l’absence de store rétractable est justement ce qui permet d’offrir l’un des plus grands toits vitrés tout en conservant un espace important et appréciable au-dessus des têtes des passagers.
Equipement
L’équipement est évidemment pléthorique. Inutile de faire le détail, il y a tout ! Quant à la finition, elle est digne des meilleurs, associant des matériaux valorisants à une qualité de fabrication qui semble sérieuse. Au milieu des plastiques moussés, du cuir et de l’alcantara, seul le motif géométrique recouvrant les inserts noir laqué laisse dubitatif.
Essai Routier & Moteur
La Seal est disponible dans deux versions. L’entrée de gamme, simple propulsion, qui dispose d’un moteur de 230 kW (313 ch) sur le train arrière et le haut de gamme qui ajoute un deuxième moteur de 160 kW (217 ch) sur le train avant pour une puissance totale de 530 chevaux et bien sûr une transmission intégrale.
Cette dernière, que nous avons essayée, est un vrai boulet de canon. Avec son couple de 670 Nm et ses quatre roues motrices, les démarrages sont violents et la poussée oppressante jusqu’à la barre des 100 km/h qu’elle atteint en 3,8 secondes. Au-delà, la sensation de poussée s'atténue progressivement à mesure que la vitesse augmente. La vitesse maxi, autolimitée à 180 km/h, est atteinte très rapidement. Evidemment tout cela se passe dans un discret sifflement et sans vibrations autres que celles provoquées par la route elle-même.
Sportive dans ses performances pures, la Seal l’est beaucoup moins dans son comportement. La transmission intégrale apporte sérénité et surtout une motricité impossible à prendre en défaut. Par contre, si son châssis est sain et suffisamment rigide, c’est le poids total qui sera le principal obstacle à une conduite dynamique, les pneus ne semblant pas à même d’absorber l’inertie des 2185 kg de la belle. Finalement, avec son amortissement souple et prévenant, c’est son confort qui sera particulièrement apprécié. Les longs trajets se révèleront un vrai plaisir que la route soit libre ou encombrée, d’autant que son autonomie théorique de 520 km conviendra même aux gros rouleurs.
Conclusion
La BYD Seal impressionne à plus d’un titre et même si la marque est nouvelle à Maurice, il est évident qu’elle arrive forte d’une grande expérience et d’une technologie de pointe.
Plus
- Performances pures
- Vie à bord
- Look
Moins
- Poids
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